Les employés de bureaux de la Société canadienne des postes, membres du Syndicat des employés des postes et communications, ont commencé mercredi à se prononcer sur un mandat de grève.
Le scrutin se déroulera au cours des deux prochaines semaines à travers le pays.
Les dirigeants du syndicat, un élément de l’Alliance de la fonction publique du Canada, espèrent ainsi obtenir un mandat qui forcera la direction de Postes Canada à modifier sa dernière offre.
Les réunions pour le vote de grève, dans la région, auront lieu les 3 et 8 octobre, à la cafétéria du siège social de la société, au coin de Riverside et Heron, à Ottawa.
L’employeur a déposé une offre finale le 21 août.
Le syndicat a depuis réagi en mettant à exécution la tenue d’un vote de grève.
Selon le syndicat, Postes Canada propose entre 1% et 2% d’augmentation salariale selon la classification, alors qu’une augmentation automatique d’échelon (accordée en juin) serait plutôt accordée en fonction de l’évaluation du rendement.
De telles offres sont jugées insuffisantes.
«La dernière offre est insultante. Nous n’avons d’autres choix que de tenir un vote de grève et de demander à nos membres de passer à l’action», a fait valoir le président du SEPC, Denis Des Lauriers.
Deux immenses panneaux ont été installés à Gatineau pour dénoncer le processus et la position prise dans ce dossier par le ministre Lawrence Cannon, responsable de la Société canadienne des Postes, et candidat conservateur dans Pontiac.
Cyberpresse, 1 octobre 2008