Ils triaient le courrier dans les trains

yannguen a écrit:

Alors arrête tes provocations de tous bords ici !

Pourquoi lorsque des forumeurs disent que les cadres sont des fainéants , tu ne leur demandes pas d'arrêter les provocations .

papybrossard a écrit:

yannguen a écrit:

Alors arrête tes provocations de tous bords ici !

Pourquoi  lorsque  des forumeurs  disent  que  les cadres  sont  des fainéants ,  tu ne leur demandes pas d'arrêter  les provocations .

Il faudrait savoir ce qu 'en pense kiki01 à propos de la CGT !

Tu as connu du monde en salle ?

ancien a écrit:

Tu as connu du monde en salle ?

Non  si Chevalier, je n'ai fait que du transbordement entre le RDC chargement et déchargement, le 1er sous-sol mécanisation stockage des sacs et 2 ème sous-sol ventilation des sacs ! Et sous gare avec le tracteur!
Tu te rappelles des étrangères les sacs Américains?

Ho! que oui et Atéba qui buvait le rhum quand une bouteille était cassée et filtrait dans le sac , saloperies , qu'ils étaient lourds ces putains de sac américains . Ils n'existent plus ?

ancien a écrit:

Ho! que oui  et Atéba qui buvait le rhum quand une bouteille était cassée et filtrait dans le sac , saloperies , qu'ils étaient lourds ces putains de sac américains . Ils n'existent plus ?  

Je ne sais pas, en tout cas les gigolos qui bavent ici j'aurai bien voulu les voir gerber ces sacs dans les allèges avec ces longs liens en corde et Collier de fer qui te cassait les mains !

Putains de saloperies , et d'un lourd comme un homme mort , heureusement , ils êtaient assez rares sur la ligne de l'Ambulant .

Trapanel a écrit:

Moi aussi, bonjour à tous les anciens de l'ambiance de saine et franche camaraderie sans oublier l'entraide.
Ambulant en 1975 jusqu'à 1993 à la gare d'Auster. J'ai roulé sur tous les zings sauf sur La Rochelle. Avant la mutation, j'étais sur le Brive A.
@+ Camarades.

moi je suis arrivé un 28mars 1868 comme aex j'ai suivi la formation de 5 semaines les moniteurs de l'école de tri étaient :BALDI,LOURY CARBONNE j'ai ensuite ,après les événements de l'époque fait mes débuts dans les trains sur le Paris Rodez avec le repos à Brive .La on dormait dans un hotel (de la rue qui descend devant la gare) tenu par 2femmes la mère et la fille je crois
a auster j 'ai connu Monteil Subercaze" le yéti" Lomond Rech Gendreau Sein Assié Record Aurel Harribey
merci de me dire si ça vous cause
Jean Dupuy

@ Jean Dupuy dis moi sur quelle brigade de Rodez tu étais, ça me permettra de situer. Le Yéti, ça a été mon papa spirituel à mes débuts. Après la suppression du Primo, j'ai été embrigadé sur Cerbère D, puis sur Rodez D, avant de finir sur Brive A.
Tu veux parler de l’hôtel de l'avenue de la Gare ou celui en dessous par le petit chemin de Brive Gare "Le Palais des Glaces" où le Bleu en dessous du Terminus.
Les autres noms ne m'interpellent pas. Tu as peut-être connu Paulo Malmartel.
Sur Rodez D, il y avait Jean Bedin.

Tiens moi au jus

dupuy jean a écrit:

La on dormait dans un hotel (de la rue qui descend devant la gare) tenu par 2femmes la mère et la fille je crois
Jean Dupuy

Si mes souvenirs sont exacts c'était chez la Mère Ruart. J'y ai passé quelques nuits aussi.

j ai été NE EN 1974 Paris Austerlitz j ai commencé en juillet 1974 sur Paris Cerbère qui partait à 20h19 mon premier voyage j étais enfoncé sur le Tri du Tarn et c'est vrai que l'entraide a fonctionné de suite j'avais 17ans et demi !!super ambiance mon premier voyage ,c'était dur dur! le chef qui était humain ,m 'a aidé a trouver une piaule a l 'arrivee a Brive à 3h du matin c 'est une tenancière!les autres nuits on dormait dans un hotel propre avec un perroquet qui n arretait pas !le soir on se retrouvait pour souper ensemble et faire la remonte sur Paris !quelle ambiance sympa ,au debut je buvais du coca ,le chef m'a pris la canette et la jetee par la fenetre en me disant que je ne tiendrais pas le coup en buvant cette saloperie !!!le boulot etait dur mais la camaderie etait là!ah ces crochets pour tenir les sacs serres !pour ensacher des gros colis et la vitesse 140km:h entre argenton et cahors les virages ont eu raison de moi j ai reintegré la P A E à austerliz!!!

Personnellement, j'ai été intégré , ds mon arrivée à Paris le 3 mars 1969, au centre de formation d'Auster.
Après les 4 ou 5 semaines, (je ne me souviens plus très bien) , de formation, tout notre groupe étant appelé à être ambulants, nous avons bien évidemment rejoint la "fac de lettre" pour y passer les "1800 Paris".
Tout ce que tu racontes dans ton descriptif de l'époque est absolument vrai; période de six semaines avec huit jours de congés au bout si succès à l'examen, sinon un délai supplémentaire de un an - (je crois) - pour réussir cet examen.
Bien évidemment, au bout des six semaines obligatoires, je n'ai pas eu "les paris" et, j'ai ensuite plutôt fait montre de mauvaise volonté pour les avoir puisque, j'ai du être convoqué chez le directeur des services ambulants du PLM de l'époque ( monsieur Amoros), lequel a su trouver les bons arguments, puisque je les ai ensuite eus en quinze jours de préparation je dirai.....intensive.
Je me rappelle qu'un des arguments invoqué par ce monsieur avait été de me faire descendre des ambulants et ça!......c'était la pire des sanctions......



uote="roger15"]

Trapanel a écrit:

J'ai oublié de dire que moi aussi, j'ai connu un Roger. Lui aussi était Cantalou, avait roulé sur le Paris à Rodez avant de passer formateur à l'école de tri d'Auster. Quand j'ai été embrigadé sur le Paris à Cerbère, je ne l'ai plus revu, mais j'avais mes Paris.

Bonjour Trapanel,  

Tiens, ce "Roger" Cantalien (car "Cantalou" est un terme plutôt parisien...   ) avait donc deux points communs avec moi. Tu dis qu'il était "formateur" (je pense qu'à l'époque on disait plutôt "moniteur") à l'école de tri d'Austerlitz. Vers quelle époque était-ce ?     Et peux-tu, sinon nous dire quel était son nom, nous indiquer l'initiale de son nom de famille, si du moins tu t'en souviens ?  

Roger le Cantalien.  [/quote]

j'étais Ambulant au  PLM en 1977 le Directeur était  Mr Amoros. Le tri des Paris je l'ai passé en stage de 6 semaines. Au bout de 3 semaines de formation, j' ai réussi l'examen des 1800 lettres, donc pour moi les 3 semaines restantes en congé plus 1 semaine pour la réussite à l'examen. Sinon en cas d'échec, on était descendu des Ambulants. Les cours avaient lieu à l'école de tri du PLM le long des quais, bonne ambiance, apéros, convivialité, c'était l'époque ou' la POSTE savait recevoir, ce n'était pas les pisses froid et les moralisateurs de tout poil d'aujourd'hui qui n'ont rien compris au bon fonctionnement de La Poste. Que de bons souvenirs de cette époque.

Moi j'assistais à l'arrivée du Sète à Lyon sur la PF TGV de Lyon Montrochet. Les ambulants empilaient des sacs sur les quais. Il fallait se bouger pour les ventiler -s'était toute une technique pour charger les sacs 7 sur les tricycliques le tracteur ne s'arrêtait pas pour ramasser les sacs tombés en route- car ensuite il fallait charger à l'arrache les CP de colis dans le TGV qui filait sur Paris.

[quote="roger15"][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Effectivement, il existe sur "YouTube" une vidéo qui reprend, hélas sans le son, un film tourné par La Poste sur un service ambulant : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].

bonjour,
je viens de regarder la vidéo, et j'ai du son.
cdlt

bonjour,

je vous mets 2 liens tirés de mes archives.
hélas, la qualité vidéo est très médiocre !!
un reportage sur le Paris à Nantes 2D de 1985 (sur lequel j'étais lors du tournage)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
un autre sur le Paris à Valenciennes B de 1994
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

cdlt

Merci pour ces petits films qui ramènent à une époque ô combien révolue !
Solidarité, souci du travail bien fait, pas de tire-au-flanc, bref rien à voir avec l'époque actuelle du chacun pour soi, des lèche-cul et de l'ambiance ou plutôt de l'absence d'ambiance. Ils me font bien rire avec leur nouvelle trouvaille des UAP en PIC, les ambulants étaient eux réellement autonomes et sans toute cette mascarade du lean management.

Bonjour,
merci pour ces 2 films
cordialement
JC
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Changements de jour d'ouverture et de téléphone.
Le musée postal des Anciens ambulants de la Poste est ouvert au n°70 de la rue Pierre-Cazeneuve-TOULOUSE), le MERCREDI de 14 heures à 17 heures, téléphone : 06 74 55 14 19

Nous avons été cambriolé il y a quelques temps,

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Le musée doit déménager on a une vague idée de l'endroit ou il serait déplacé, mais pour le déplacement des 3 wagons et de la RAP qui va payer?

On a donné un wagon à "L’ENVOL DES PIONNIERS : BERCEAU DE L’AÉROPOSTALE" c'est peut etre le seul qui sera rescapé.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

bonjour je suis toujours a la recherche de collègues qui aurait bossés sur le St Etienne A dans les années 74 a 76

A Roger15 qui écrit: "...avec une préférence sentimentale pour le "Paris à Besançon" ...

J'y ai passé 10 ans... sur la brigade A de 83 à 92

Comment insérer mes photos d'époque?

Merci

Inauguration
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Merci Roger!

ça marche !...

- Quand je lis tout les récits et commentaires sur les NOSTALGIQUES des " Ambulants " je vais vous faire part du mien :dans les années 1976 / 1977 / 1978

- On remontait les "allèges " et les wagons de trie , il fallait se faire un passage entre les trieurs qui étaient de chaque coté .
-Avec les épaules chargé de sacs + lourd les uns que les autres cars souvent les agents bourrait leurs sacs ... après on montait au "carré croisé " les piles de sacs ( et ils tenaient ) !!! ça pour l'ambulant .

- Et en entrepot " Louvet " a Auster on se CASSAIT le dos avec les sacs de journaux et autres très très lourd .
- Aucun remerciement , ou plutot SI le dos casser la Poste vous proposait une C3R ( Commission de Reclassement ... ) Commission BIDON !!! la la belle carrière de Postier était terminé !!! 0 + 0 promotion
- Et je souris quand je lis les " SEIGNEURS " pauvre Poste !!! J'espère que dans votre musée cela aussi est expliqué .

Bonsoir.
Il y a un Groupe sur Facebook qui se nomme Facteurs Factrices et Anciens Postiers...avec quelques anciens d'Austerlitz.

Bonjour,
Merci pour tes infos ... et très bonne journée

J'ai commencé a AUSTER en 1976 sur le PARIS LIMOGES TOULOUSE /BRIVE AGEN

Les anciens bossaient comme des malades en gare pour après pendant le convoi " PICOLER " le ricard coulait a flot ...
Et les bleus comme moi on fermait et portait des sacs hyper lourds chargés au max  il y avait des casiers de tri face à face dans le wagon et moi je devais me faire un passage pour rejoindre les "alèges" où l'on stockait les sacs super bien empilés au carré pour les zones a désservir et à jeter aux arrêts ( de souvenirs Orléans , Blois ... )

De Paris à Limoges le train était complet après le train était séparé une partie pour TOULOUSE et l'autre pour Brive, AGEN ( les manuts comme moi personne ne les aidaient on se remontait des wagons de tri avec 4 sacs ou plus sur les épaules ) et les autres agents , contrôleurs inspecteurs PICOLAIENT et jouaient aux cartes !!! C'est cela l'ENTRAIDE ???

De mon passage aux ambulants je me suis cassé le DOS et après carriere terminée ( INAPTE ) pas le droit de postuler pour un concours ou autres. j'ai débuté Préposé manut et terminé Préposé trieur !! Jamais d'empathie et d'excuses de la Poste .

MERCI DE BIEN VOULOIR DIFFUSER MON MESSAGE ET ARRETER DE TOUJOURS PARLER DES AMBULANTS COMME DES SEIGNEURS ... L'AMBIANCE C'ETAIT LE RICARD , LE RHUM et compagnie  
-  Depuis + de 35 ans j'ai un traitement anti-douleur

Je comprends ton point de vue et je suis en partie d'accord sur le fait que tout n'était pas rose dans la Poste d'avant : on embellit facilement le passé.
Pour ma part j'ai fait toute ma carrière en centre de tri et PIC, j'ai occupé tous les postes possibles dans ces services et en ce qui concerne la manutention/transbordement, c'était plus dur physiquement avant. Ce n'était pas le cas pour la caste du service général qui considérait souvent les manuts avec condescendance. Quand la polyvalence s'est imposée ils tiraient franchement la gueule.
Ce qui est flagrant c'est le nombre d'agents avec restrictions qu'il y a maintenant dans ces services, il faut dire que malgré la difficulté de ce travail les femmes sont très nombreuses voire majoritaires, sur ce qui explique peut-être cela. Le fait aussi que les jeunes générations sont moins dures à la tâche que nous pouvions l'être.
La pénibilité aujourd'hui c'est principalement le travail sur machines notamment TTF, ça t'attaque rapidement le dos, les épaules, les bras.

Bonjour , oui tu as raison moi aussi après avoir été ambulant et le dos bien cassé j'ai fais le manut dans les entrepos d'Auster
Nos chefs étaient surnomés "les bidous" un qui avait un surnom "cucu" et l'autre "clignotant" leurs bons conseils pour tenir le coup l'hiver c'était d'aller en face au bistro chez "jojo"et de boire du Rhum !! ou du Calva , d'ailleur a l'époque a Auster on avait une COOP au rez de chaussé , en attendant les camions et crois moi quand les camions de journaux arrivaient c'était l'enfer !! les sacs c'était pas du 20 KG c'était super lourd ... Et les catalogues ( redoute , blanche porte et compagnie ... ) et c'était du répétitif sur tout les jours de la semaine.
Oui on ne parle plus de la meme Poste mais pour moi je n'ai jamais eu de cadeaux de la clic !! a part ce forum je n'ai plus aucun contact avec.

FORLI a écrit:

- Quand je lis tout les récits et commentaires sur les NOSTALGIQUES des " Ambulants " je vais vous faire part du mien :dans les années 1976 / 1977 / 1978.
(...)
MERCI DE BIEN VOULOIR DIFFUSER MON MESSAGE ET ARRÊTER DE TOUJOURS PARLER DES AMBULANTS COMME DES SEIGNEURS ... L'AMBIANCE C’ÉTAIT LE RICARD , LE RHUM et compagnie.

Bonjour Forli,    

Apparemment tu ignores que l'expression "Les postiers ambulants, les Seigneurs de La Poste" est une boutade lancée par René Malgoire (1930-2008) qui a été le Directeur des Services Ambulants pendant huit années d'avril 1974 (tout juste avant la "Grande Grève des PTT" de novembre 1974) à novembre 1982 [voir : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ] qui ajoutait immédiatement après "On devrait plutôt les appeler les SAIGNEURS DE LA POSTE vu ce qu'ils coûtent au budget annexe des PTT" .

Maintenant, si pour toi "l'ambiance sur les ambulants" c'était le Ricard, le Rhum , et compagnie je te suggère de regarder ce que j'ai posté très récemment sur le forum astronomique "Webastro" : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .

D'ailleurs, je me souviens parfaitement que la DSA (Direction des Services Ambulants) m'avait chargé vers 1995 d'organiser un voyage aller et retour sur l'ambulant solo "Paris à Chambéry" pour deux jeunes demoiselles administratrices du Ministère des PTT pour faire un rapport sur les services ambulants.

Je les contacte au Ministère des PTT et leur dit qu'il serait préférable de venir avec moi au Charolais (à la gare de Lyon) pour les observer lors de leur descente précédente avant leur voyage. Je leur signale la particularité des services ambulants : à chaque voyage aller un agent arrosait quelque chose avant le départ et pendant le trajet (fiançailles, mariage, naissance d'un enfant, fête, anniversaire, et autres...) et qu'ils ont la malheureuse habitude de laisser les bouteilles juste devant la fenêtre vu qu'ils n'avaient rien à cacher... Or dans le cas du "Paris à Chambéry" c'était beaucoup plus délicat vu que les wagons-poste (PA et PE) étaient en tête du train de voyageurs "Paris à Modane" et les voyageurs qui arrivaient en avance avant le départ du train et qui assistaient au raccrochage des wagons-poste en tête de leur train  voyaient toutes les bouteilles bien en vue derrière la fenêtre du PA, ce qui confirmait la réputation que les Postiers étaient tous des alcooliques !...    

Les deux demoiselles m'avaient répondu : "Oh, nous le savons, au Ministère on nous a mises en garde sur cela.."

Nous montons dans le PA (Poste Atelier) où officiaient l'inspecteur et le Contrôleur divisionnaire en service ce soir-là  et je leur annonce que lors de leur prochaine descente ces deux demoiselles m'accompagneront pour observer leurs activités en vue d'établir un rapport pour le Ministère des PTT.

Inutile de vous dire que ces deux demoiselles ont eu droit à tes tas de réflexions sexistes (d'autant plus qu'elles étaient venues en robe et des talons longs !...) lors de leur passage sur les différents wagons-poste.    

En redescendant du zinc, je constate que ces deux demoiselles sont un peu choquées de l'accueil sur cette brigade du "Paris à Chambéry" [si un ancien ambulant retraité se souvient de ces deux demoiselles administratrices du Ministère des PTT (car c'était un événement sans doute unique dans un service ambulant) qu'il soit gentil de nous faire part de ses souvenirs]. J'ose leur suggérer de songer à venir lors de la prochaine descente dans quatre jours en jeans et en baskets, ce qu'elles firent...    

Autant que je m'en souvienne la descente et la remonte se sont passées sans incident. Je crois même me rappeler que les ambulants de ce service furent finalement très contents que deux jeunes demoiselles cadres supérieures du Ministère des PTT partagent leur travail...    

Un dernier point : ces deux jeunes demoiselles du Ministère des PTT (qui devaient avoir environ 25 ans en 1995) sont sans doute toujours en activité à La Poste, 28 ans plus tard. Si elles lisaient ce message cela serait sympathique qu'elles nous fassent connaître leurs souvenirs de cet épisode (par un message privé si elles se sont beaucoup élevées dans la hiérarchie des PTT puis de La Poste et ne désirent pas que cela soit dévoilé publiquement), et quelle fut la teneur de leur rapport sur les ambulants ?    

Roger le Cantalien.  

Bonjour , moi je parle de ce que j'ai vécu et vu dans les années 1976 a 1983 on était pas en 1995 et les pseudos controles je connais on était prévenu et tout avait bien changé a la fin des années 1980 , et rien a voir comme vous le dite pour une "OCCASION " la bouteille était partout et pas besoin de mariage , filiançaille et autres ...
Pour ma part je n'ai jamais vu de Femmes dans un ambulant ( a mon époque ) me concernant je parle d'AUSTER et de ce que je connais !!
ET OUI JE M'EN TIENS : "l'ambiance sur les ambulants" c'était le Ricard, le Rhum le vin , et surtout les agents , controleurs et inspecteurs , n'aidaient pas les PREPOS MANUT...

Après l'ambulant , brigade en 17/24 a transbo a AUSTER , et toujours l'alcool partout a l'entrepot "Louvet" il y avait BEBERT qui venait de Normandie et on avait la voiture a quai et il avait du calva , cidre et on pouvait acheter direct , les BIDOUS " cu-cu et clignotant " était toujours défoncer et donnait des conseil en hiver ( aller chez JOJO ) le café en face du transbo et buver du rhum ou calva !! entre le poid des sacs et l'alcool , la Poste c'était une machine a casser les agents .

FORLI a écrit:

Bonjour , moi je parle de ce que j'ai vécu et vu dans les années 1976 a 1983 on était pas en 1995 et les pseudos controles je connais on était prévenu et tout avait bien changé a la fin des années 1980 , et rien a voir comme vous le dite pour une "OCCASION " la bouteille était partout et pas besoin de mariage , filiançaille et autres ...
Pour ma part je n'ai jamais vu de Femmes dans un ambulant ( a mon époque ) me concernant je parle d'AUSTER et de ce que je connais !!
ET OUI JE M'EN TIENS :   "l'ambiance sur les ambulants" c'était le Ricard, le Rhum le vin , et surtout les agents , controleurs et inspecteurs , n'aidaient pas les PREPOS MANUT...

 

Bonjour à toutes et bonjour à tous, bonjour Forli  

Tout d’abord une remarque générale : j’essaie de rédiger un message avec le minimum de fautes d’orthographe et de grammaire par respect pour ceux qui seront susceptibles de lire ce que j’ai posté.

Je précise en outre que, contrairement sans doute à une grande partie des jeunes postiers de ce forum, je n'ai pas le baccalauréat mais seulement le Certificat d’Études Primaires et le BEPC.

Et pourtant, simplement rédiger c’est un exercice très difficile pour moi vu que je suis dyslexique (et même dysorthographique), c’est-à-dire que les lettres se mélangent dans mon cerveau depuis l’âge de 6 ans et demi lorsque j’ai perdu mon papa, décédé à l’âge de 50 ans d’une maladie cardiaque. Depuis cette très triste période pour moi j’ai sans cesse tenté (et réussi à 99 %) de vaincre ce très sévère handicap en lisant, relisant, et encore relisant des tas de fois ce que j’ai écrit sur papier durant ma scolarité (et lors des concours des PTT) puis tapé sur mon ordinateur afin de rédiger à peu près correctement (ce qui fait que lorsque vous mettez cinq minutes pour taper un texte de trente lignes sur votre ordinateur, il m’en faut au minimum trois à quatre fois plus…). Mais pour les noms propres (qui n’ont pas d’orthographe comme vous devez le savoir) c’est un handicap quasi-insurmontable pour moi…

Alors, moi-aussi je vais parler de ce que j’ai connu lors de mes débuts aux PTT à l’automne 1970 : lorsqu’après mon cours de formation d’AEX SG de quatre semaines à l’école de tri de “Paris Clignancourt” j’ai été affecté en brigade “B” au centre de tri de la gare Montparnasse et là j’ai eu une très désagréable surprise : malgré que moi-même et mes camarades de mon cours à “Paris Clignancourt” nous avions réussi les deux examens de tri (TG1 et Tri par Départements), avec 500 lettres à trier en 15 minutes (avec 5 fausses directions au maximum), nous nous sommes retrouvés au centre de tri de la Gare Montparnasse (où c’était “la Période avant Noël”) à ensacher des gros paquets dans des “cocottes” (des petits chariots roulants) correspondant à chacune des gares parisiennes.

Et lorsque qu’une “cocotte” était pleine il fallait en mettre une non remplie et porter la cocotte remplie à une des batterie correspondant à chaque gare et ventiler les paquets dans des “sacs 7” et fréquemment retirer les “sacs 7” remplis puis en mettre des non remplis, et fermer le sac rempli et le porter sur un gros chariot jaune (dit “chariot gare”) en le mettant de manière à ce qu’aucun sac ne tombe : deux sacs côte à côte et le troisième en face perpendiculairement aux deux premiers sacs. Et nous avons trié des paquets pendant cinq mois avant de pouvoir enfin trier des lettres.

A table d’ouverture des paquets à ventiler il y avait des “manuts” (surtout des Antillais) qui remplissaient à une cadence infernale cette table d’ouverture puis se reposaient en discutant en créole entre eux sans se soucier des Agents d’Exploitation qui devaient vider cette table d’ouverture… Eh bien, jamais aucun “manut” ne nous a donné un coup de main… Pour eux, la solidarité n’existait pas envers les agents du Service Général.

Une petite anecdote sur ce point : les “manuts” parlaient très fort entre eux, en créole pour que nous ne puissions pas les comprendre ; or un jour un manut antillais pose à un autre manut antillais une questions et (à force de les entendre j’arrivais un peu à comprendre le créole) ils sont très surpris que je leur réponde en français !… L’un des deux me dit : « Mais tu as compris ce que nous disions ?… »:  Je lui réponds « Oui !…» Ça les a un peu contrarié…

Si du grade d’Agent d’Exploitation du Service Général j'ai pu m'élever dans la hiérarchie postale jusqu’à celui d’Inspecteur Principal cela n’a pas été dû à du “piston” mais au fait que j’ai préparé soigneusement les concours que j’ai passé, et réussi ces concours. Et pourtant ce fut à chaque fois un exercice très difficile pour moi vu que je suis dyslexique (et même dysorthographique), comme je l'ai dit plus haut.

En ce qui concerne les femmes travaillant sur les ambulants, je confirme qu’il y en a bien eu !…

Alors (cela sera peut-être intéressant à savoir pour ceux qui s’intéressent à l’historique récente des agents affectés dans les centres de tri ou les services ambulants situés en Île-de-France) voilà comment j’ai pu observer les débuts très lents de la féminisation dans ces services du courrier :

• pour les centres de tri : jusqu’à la grande grève des PTT du 17 octobre au 2 décembre 1974 [voir : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ] il n’y avait quasiment en novembre 1970 où j’ai été affecté, après mon cours d’AEX SG, que du personnel masculin dans la brigade “B” au centre de tri postal de la Gare Montparnasse [dans ma brigade “B” il n’y avait en fait qu’une seule dame affectée au tri et que l’on repérait aisément car elle portait une blouse bleue très seyante alors que les trieurs masculins portaient une sinistre blouse grise…]. Après cette grande grève des PTT la Direction Générale de La Poste a souhaité dès le printemps 1975 féminiser à outrance ces services du tri dans les centres de tri de banlieue. L’école de tri de Montparnasse, où j’étais moniteur, a donc assuré plusieurs cours à 95 % féminins pour ces centres de banlieue, ce n’est qu’au milieu des années 76 que nous avons repris des cours “spéciaux DSA”, avec quelques femmes (10 % à peine des effectifs) et de nouveau une très grande majorité de garçons (90 %). Peu à peu le nombre des élèves féminines en formation a très légèrement augmenté mais n’a jamais dépassé 20 à 25 %.

•pour les ambulants : jusque vers l’année 1985 aucune femmes AEX SG ne pouvait y être affecté. Puis (j’ignore la date précise, si quelqu’un la connaissait il serait très aimable de nous la communiquer) les femmes ont été autorisées à demander à pouvoir être affectées sur ces services à l’issue de leur cours de formation initial d’AEX SG.

Au CRF (Centre Régional de Formation) de la DSA situé dans le 18ème arrondissement de Paris, près de la Porte de la Chapelle, au nouveau centre de transbordement appelé “Paris Évangile”, je n’assurais plus vu que j’étais devenu Inspecteur Principal (et Formateur Principal) les cours d’AEX SG mais très souvent un de mes collègue Formateur Principal me demandait d’assurer le vendredi après-midi les commentaires d’une visite du Musée de La Poste, situé tout près de la Gare Montparnasse, (ainsi ses élèves pouvaient juste après cette visite, partir passer un week-end chez eux en province).

Généralement mes commentaires lors de mes visites du Musée de La Poste étaient très appréciés des AEX SG en formation au CRF de la DSA [en revanche, j’étais assez mal vu des “guides officiels” de ce Musée de La Poste car j’ai très vite constaté qu’ils ne connaissaient presque rien à l’histoire de La Poste, à tel point que parfois un de ces “guides officiels” se cachait dans une salle attenante pour écouter mes commentaires afin d’améliorer ses propres commentaires…].

Or, vers 1987 une demoiselle en cours d’AEX SG au CRF de la DSA me dit, à l’issue de cette visite du Musée de La Poste : « Monsieur Lxxxx, je crois savoir que vous avez très longtemps travaillé au centre de tri de la Gare Montparnasse [c’est sans doute un de ses formateurs au CRF de la DSA qui le lui avait dit], et je désirerai, vu que j’ai fait une demande de souhaits pour cela, être affectée sur un des services ambulants partant de cette gare. L’on m’a dit que les postiers ambulants masculins ne tenaient absolument pas à ce que des filles soient affectées dans leur service ; est-ce vrai ? Et pourriez-vous, si cela ne vous gêne pas trop, me permettre de monter ce soir avec vous dans l’ambulant qui dessert le Finistère, mon département de naissance ? ». Surpris par cette demande, mais désireux de pouvoir vérifier si les ambulants étaient si machistes que cela, je donne mon accord. A l’époque j’étais divorcé et pouvait donc rentrer assez tard chez moi.

A 19 heures nous montons, cette demoiselle et moi, sur le “Paris à Rennes” et je présente à l’Inspecteur dirigeant ce service ma carte professionnelle d’Inspecteur Principal à la DSA, et lui explique le pourquoi de ma visite. Je constate très vite sa réticence à ce qu’une femme soir affecté sur son service et remarque que le Contrôleur Divisionnaire (qui avait entendu ce que j’avais dit) s’empresse rapidement d’aller dans tous les wagons annoncer cette très mauvaise nouvelle pour eux : une fille veut devenir “ambulante”. Et tous les agents de ce service expliquent à cette demoiselle que c’est un métier trop pénible pour une femme (notamment soulever et porter des sacs postaux très lourds) et qu’elle devrait plutôt aller trier des lettres dans un centre de tri. Je suis très amusé d’entendre cette demoiselle leur dire « Si c’est difficile pour une fille, ça doit l’être également pour un garçon, alors pourquoi y restez-vous ? ». Là, aucun garçon n’a pu trouver une bonne raison pour répondre à sa question… Et puis, plusieurs lui ont demandé (en espérant qu’elle réponde qu’elle n’était pas bretonne) d’où elle était ? Ils furent très gênés par sa réponse « Je suis de Xxxxx dans le Finistère ».

Après vingt minutes sur ce zinc, nous sommes redescendus et je lui ai proposé de voir les trois autres ambulants partant de la Gare Montparnasse (Paris à Vannes, Paris à Nantes, et Paris à Saint-Brieuc), elle fut d’accord. Et dans ces trois services ce fut la même réprobation de voir une femme affectée sur leur service…

Au moment de la quitter je lui ai demandé si elle n’était pas trop déçue de l’attitude des postiers ambulants mâles vis-à-vis des femmes ? Elle m’a répondu « Je vous remercie d’avoir eu la grande patience de m’avoir accompagnée, et soutenue par votre présence en tant qu’Inspecteur Principal de la DSA, lors de ces quatre visites. Ça ne m’a pas découragé bien au contraire !… Je vais persévérer dans mon désir de devenir une des premières postières affectées sur un service ambulant. »

Environ dix jours plus tard alors que je traversais la salle de tri du CRF de la DSA je vois cette demoiselle venir toute joyeuse vers moi « Je vous remercie de votre soutien l’autre soir sur les ambulants de l’Ouest, et je viens de recevoir ce matin mon affectation à l’issue du cours d’AEX SG : je suis nommée sur les ambulants de la Ligne de l’Ouest !… »

Si cette demoiselle se reconnaissait, qu’elle me fasse signe par un message public ou privé.

Par la suite, lors de mes cours de contrôleurs promus (mais avec la casquette de Formateur Principal au CRF de la DSA) je faisais souvent appel à Jean Vilanova (Detap de Paris Gare d’Austerltiz) ou à Roger Benezet (son adjoint à Austerlitz, devenu ensuite Detap de Paris Évangile) pour une intervention sur la stratégie de La Poste, j’ai toujours entendu ces deux très sympathiques cadres supérieurs de La Poste dire le plus grand bien des agents masculins affectés sur les services ambulants mais dire tout de suite après à mes élèves que ce n’était surtout pas un métier pour les femmes …

Ayant eu à la fin de mon temps de service au CRF de la DSA (avant de partir pour France-Télécom) l’honneur d’être “Maître de stage” pour les “Inspecteurs-élèves” formés dans les “INCA” d’Évry, Lyon, et Toulouse j’ai pu assez souvent, lors de mes visites sur les différents services des lignes du Sud-Est (partant du Charolais) voir certaines de ces inspectrices nommées depuis un certain temps sur un service ambulant ravies d’y être [sauf une fois, où l’une d’elles m’a dit qu’après trois ou quatre années passées sur son service ambulant elle l’avait quitté pour un service sédentaire à une direction de la DSA car lorsqu’elle revenait chez elle en province sa famille lui disait qu’elle s’était beaucoup “masculinisée” au point qu’elle (désolé pour la vulgarité) “pissait comme un mec…”].

Quant à ta propagande sur l'alcool consommée dans ton service ambulant d'Austerlitz ou au café chez “Jojo” en face du transbordement de Louvet je ne puis qu'en être consterné…

Roger le Cantalien.

Bonjour ,
Merci pour vos remarque concernant "mes fautes d'orthographe !! Moi je ne parle pas de ma jeunesse ou des problèmes de santé de mes parents et du déces de mon père quand j'avais 8 ans et ma mère handicapée. J'ai du commençé a travaillé très tot .
Juste mon véçu a AUSTER et je parle de rien d'autres , c'était ou c'est un forum sur les ambulants et j'ai évoqué ce que je connais les TRAINS WAGONS .
A l'époque avec des innaptitudes on ne pouvait pas passé de concours , hors moi j'ai une C3R depuis 1983 . Et les reclassements étaient "bidon".
Je suis content pour vous et votre parcours professionnel ,
Pour certains agents ils y avaient des cours pour préparer les concours ( mais dans les fiches de concours il y avait des notifications pas d'innaptitudes )
Me concernant de 1983 a 1992 plusieurs passages dans les hopitaux et hospitalisation a 6 reprises allant de ( 15 jours a 2 mois ) ,
A mon retour dans mon service je demande a bénéficier de congé annuel et la votre confrère INSPECTEUR et la réponse : tu rentres a peine et tu veux déja repartir ( comme si une hospitalisation et soins médicaux étaient des congés. ?? ) Et depuis 1983 hopitaux , centre de la douleur , médicaments , kiné et j'en oublie .
Pour le café qui était en face du tranbo d'Auster chez "JO-JO" vous pouvez demander a d'autres si je ment , et les 2 bidous "cu-cu et clignotant"

FORLI a écrit:

Bonjour ,
Merci pour vos remarque concernant "mes fautes d'orthographe !! Moi je ne parle pas de ma jeunesse ou des problèmes de santé de mes parents et du déces de mon père quand j'avais 8 ans et ma mère handicapée. J'ai du commençé a travaillé très tot .

Rebonjour Forli    

Ma remarque, sur les "fautes d’orthographe et de grammaire" ne vous (puisque apparemment vous ne désirez utiliser que le vouvoiement en réponse à mes messages) visait pas spécialement mais 95 % des internautes de ce "Forum des Postiers" qui ont l'air de s'en moquer...    

FORLI a écrit:

Juste mon véçu a AUSTER et je parle de rien d'autres , c'était ou c'est un forum sur les ambulants et j'ai évoqué ce que je connais les TRAINS WAGONS .  A l'époque avec des innaptitudes on ne pouvait pas passé de concours , hors moi j'ai une C3R depuis 1983 . Et les reclassements étaient "bidon".
Je suis content pour vous et votre parcours professionnel ,
Pour certains agents ils y avaient des cours pour préparer les concours ( mais dans les fiches de concours il y avait des notifications pas d'innaptitudes )
Me concernant de 1983 a 1992 plusieurs passages dans les hopitaux et hospitalisation a 6 reprises allant de ( 15 jours a 2 mois ) ,
A mon retour dans mon service je demande a bénéficier de congé annuel et la votre confrère INSPECTEUR et la réponse : tu rentres a peine et tu veux déja repartir ( comme si une hospitalisation et soins médicaux étaient des congés. ?? ) Et depuis 1983 hopitaux , centre de la douleur , médicaments , kiné et j'en oublie .

Je suis désolé d'apprendre vos graves problèmes de santé.

Moi-même j'en ai eu d'assez graves lors de ma fin de carrières aux PTT : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .

FORLI a écrit:

Pour le café qui était en face du tranbo d'Auster chez "JO-JO" vous pouvez demander a d'autres si je ment , et les 2 bidous "cu-cu et clignotant"

Ce n'est pas le café "Chez Jojo" qui me gêne énormément (car il y en avait un également très sympathique en face du centre de tri de la gare Montparnasse qui s'appelait "Le France" et un autre, également très sympathique tour près de Paris Évangile dans le 18ème arrondissement de Paris dont j'ai oublié le nom ; d'ailleurs il y en avait un tout près de chaque centre de tri parisien) mais que vous sembliez approuver avec beaucoup de nostalgie la très grande quantité d'alcool consommée...  

Avant de terminer ce message je voudrais dire mon très grand mécontentement après la réforme du connard Paul Quilès pour avoir supprimé l'excellente administration des PTT qui était réellement au service du public, ce qui est hélas de moins en moins le cas de la détestable poste actuelle...

Et puis, que penser des cadres actuels de La Poste d'après la réforme de Paul Quilès qui, alors qu'ils ont très souvent échoué dans les concours qu'ils ont passé du temps des PTT, sont mystérieusement montés très rapidement dans la hiérarchie de La Poste actuelle en passant des "EDA" (Examen De l'Aptitude) qui consistaient surtout à faire savoir à leurs "N+1" et "N+2" qu'ils étaient "la perfection en matière postale" ; autrement dit ils excellaient en "faire savoir" mais étaient archi-nuls en "savoir faire" vu qu'ils n'avaient jamais dans leur carrière effectué pendant une longue période des travaux physiques manuels dans les services postaux comme les miens avec les paquets à trier au centre de tri de la gare Montparnasse à l'automne 1970...

Bonne journée à toutes et à tous.

Roger le Cantalien.  

Bonjour Roger, juste un petit mot en passant : à le relire je ne crois pas que Forli approuvait les libations.
J'ai été confronté au problème également et quand je suis revenu en province je dirais qu'environ les trois quart des collègues de mon service avaient un problème avec l'alcool, c'était presque mal vu de ne pas boire. Et l'encadrement notamment les conducteurs de travaux n'étaient pas en reste.
Les jeunes d'aujourd'hui ont du mal à croire ce que nous avons vécu.