Les députés britanniques ont adopté une loi historique ouvrant la voie à la privatisation de Royal Mail, le service postal britannique, un projet vivement contesté par les syndicats, notamment parce qu’il autorise une cession de l’entreprise publique ainsi qu’une introduction en Bourse. On ne sait quel concurrent du privé est intéressé par la reprise de Royal Mail, mais « donner les clés des services postaux aux parieurs et filous de la City […] est une mauvaise nouvelle », a anticipé Billy Hayes, dirigeant du syndicat des postiers.
Car pour préparer le terrain à la privatisation, un vaste plan de licenciement est déjà programmé avec la suppression de 40 000 emplois sur un total de 165 000.